La psychanalyse mortelle

La psychanalyse est une discipline mortelle. Elle pourrait disparaître, mourir, sans que beaucoup s’en aperçoivent… C’est une question de transmission. Laquelle prend un relief tout particulier lorsqu’il s’agit de la psychanalyse, et pour autant que celle-ci n’est ni une science physico-mathématique au sens expérimental actuel (« dure »), ou une science dite « humaine » (« molle ») ou encore une médecine, ni une religion, ni une philosophie, ni même une pédagogie ou quelque idéologie. Raisons suffisantes pour la voir nécessairement « mordre » sur ce monde et, au sein même de cet « immonde » pouvoir espérer y rencontrer encore quelques « mordus » par Freud ou par Lacan…

Ils sont l’avenir de la psychanalyse.

 

Publié dans Non classé | Commentaires fermés

La formation du psychanalyste

Il n’y a pas de formation du psychanalyste, à proprement parler. On n’est pas ici à l’école de médecine ou à l’université ou encore dans une école d’ingénieurs. Il y a des formations de l’inconscient, par contre, auxquelles l’analyste doit devenir sensible et familier. C’est son analyse qui l’y prépare. Quand il commence à exercer, quand il passe à la pratique, il doit les avoir toutes repérées, et donc y être rompu.

L’analyse est ainsi, plutôt, une dé-formation qu’une « formation ». Dé-formation de la médecine ou de la psychologie, ou autre encore, de la philosophie ou des sciences dites humaines, de-là d’où provient l’impétrant psychanalyste.

Publié dans Transmission | Commentaires fermés